Acheter un bien immobilier


La recherche individuelle d’un bien pour un achat immobilier est rendue très simple grâce au développement des outils numériques. Ainsi, vous pouvez accéder à des annonces :

  • Sur les portails immobiliers professionnels (seloger.com, logic-immo.com, etc. : ces annonces sont postées par des agences immobilières) ;
  • Sur les sites web des agences immobilières ;
  • Sur les plateformes d’annonces de particuliers à particuliers (pap.fr, leboncoin.fr) ;
  • Dans les journaux locaux, en version papier ou numérique, qui proposent toujours des annonces d’achat immobilier.

Dès que vous avez trouvé votre bonheur, vous pouvez contacter l’agence ou traiter de particulier à particulier. Il vous faut néanmoins disposer d’un maximum de temps, car compulser les annonces sur les différentes plateformes et choisir vous-même les biens à visiter sont des opérations particulièrement chronophages.

Confier sa recherche à un professionnel

Vous pouvez choisir d’économiser beaucoup de temps en confiant votre recherche à un professionnel de l’immobilier : agent employé par une agence immobilière, agent indépendant, intermédiaire, voire chasseur immobilier/chasseur de biens (un métier en plein essor que l’on rencontre principalement dans les grandes villes, et qui se différencie de l’agent immobilier classique par le fait qu’il détient un mandat pour le compte du seul acheteur, voir ici).

Le professionnel va simplifier votre phase de recherche, puis vos démarches pour un achat immobilier. Vous lui transmettez vos conditions (type de logement, surface, commodités, préférence géographique, etc.) et votre budget, il se charge de vous soumettre des biens qui répondent à ce cahier des charges. Vous ne visitez que les biens les plus pertinents, sélectionnés après un tri drastique. L’agent se charge ensuite des formalités administratives relatives à la transaction. En contrepartie, il faudra lui verser une commission, qui peut osciller entre 3 et 10 % du prix total de l’achat immobilier.

Les solutions alternatives

Il existe toutefois des solutions alternatives, comme celle des enchères immobilières. Deux versions sont possibles :

  • Les enchères notariales, choisies notamment par des vendeurs qui souhaitent trouver acquéreur dans les plus brefs délais ;
  • Les enchères en ligne, qui empruntent à la vente traditionnelle une majeure partie de son déroulement, à ceci près que les offres d’achat immobilier sont soumises au principe des enchères.

Les enchères permettent d’acquérir un bien immobilier à des prix intéressants, souvent très en dessous du marché. Toutefois, cette solution ne vous dispense pas d’effectuer les démarches préliminaires essentielles : visiter les biens disponibles, éplucher la documentation, étudier les prix du marché pour formuler une offre cohérente.

L’achat d’un bien immobilier : pensez à tout vérifier !

Un achat immobilier est l’achat d’une vie. Vous allez vous engager avec un crédit immobilier sur des années, et vivre au quotidien sous ce toit et entre ces murs que vous aurez choisis. C’est pourquoi votre décision doit s’accompagner de toutes les mesures de prudence fondamentales qui entourent ce type d’acquisition, à savoir vérifié : la qualité du bien lui-même, la qualité de l’environnement et le niveau de taxation.

La qualité du bien

Le bien considéré pour votre achat immobilier doit être vérifié sous toutes ses coutures. Ne vous contentez pas d’une seule visite : présentez-vous à différents moments de la semaine et à des heures variées, posez toutes les questions que vous jugerez nécessaires à l’agent immobilier (et au propriétaire s’il est présent lors des visites). Enfin, dans le cadre d’un achat d’appartement, prenez contact avec le syndic de copropriété et jetez un œil sur la documentation relative au bien ; prêtez une attention particulière au niveau des charges et au programme des travaux à effectuer (une fois que vous aurez acheté, vous ne pourrez pas refuser de participer à leur financement).

Lors de vos visites, pensez à vérifier :

  • L’état général
  • L’état du bâti : planchers et murs, plafonds et charpente, façades et toit
  • L’état des annexes : garage, cave, etc.
  • L’état des fenêtres
  • Le jardin
  • L’état des parties communes (pour un appartement)

Méfiez-vous des vices administratifs (les prolongements du bien ont-ils obtenu un permis de construire en bonne et due forme ? Les travaux effectués ont-ils été déclarés aux impôts ?) et des éventuels vices cachés (pollution sonore, chauffage qui ne fonctionne pas, murs rongés par l’humidité, mauvaise étanchéité, présence de termites, etc.). Enfin, s’ils ne sont pas fournis avec le dossier, demandez les diagnostics obligatoires (termites, amiante, plomb, chauffage, installation électrique, performances énergétiques).

La qualité de l’environnement

Avant tout achat immobilier, assurez-vous de la qualité de l’environnement dans lequel est situé le bien – et non pas seulement de la qualité du bien lui-même. De fait, pour l’achat d’un bien immobilier neuf ou ancien, les questions à se poser sont toujours les mêmes :

  • À quelle distance sont situées les commodités ? (Commerces, transports en commun, établissements de soins et cabinets médicaux, écoles, loisirs, etc.)
  • Quels sont les espaces verts à proximité ?
  • Quel est l’état des constructions alentour ?
  • Pourrez-vous garer votre voiture ?
  • Le voisinage est-il calme ?

Sans oublier de vérifier, auprès de la mairie, le plan d’urbanisation du quartier : vous pourrez ainsi vous assurer que le terrain vague situé derrière la maison de vos rêves ne doit pas voir s’élever un immeuble de quinze étages dans les cinq ans à venir. Profitez-en pour jeter un œil au plan de préemption urbain, qui définit l’étendue des droits de la Ville sur votre futur bien.

Le niveau de taxation

Un projet d’achat immobilier ne se limite pas à sortir une somme d’argent fixe. Au-delà du prix, vous devez intégrer à votre budget annuel les différentes taxes dont vous serez redevables. Autant de frais que vous êtes en mesure de connaître à l’avance en vous renseignant, notamment les taxes locales qui varient en fonction de la ville où est situé le bien (taxe d’habitation et taxe foncière).

Pour un appartement, vérifiez en amont le niveau des charges de copropriété, qui concernent l’entretien des parties communes (entrée, escalier, ascenseur, cour, etc.). Ces charges peuvent devenir très élevées si des travaux importants sont prévus par le syndic de copropriété.

Achat immobilier : faites le bon choix !

Différents types de biens peuvent être considérés dans le cadre d’un projet d’achat immobilier. Explorons ici les possibilités les plus générales :

Acheter dans le neuf

Acheter un bien dans le neuf consiste à acquérir une propriété nouvellement construite, qu’il s’agisse d’une maison ou d’un appartement. L’achat d’un bien immobilier neuf revêt de nombreux avantages : possibilité d’acheter sur plan et faire appel à un architecte pour aménager à l’avance l’espace au gré de vos envies, tous les matériaux sont neufs et respectent les dernières normes en matière de performances énergétiques et d’isolation, etc. Un achat immobilier dans le neuf permet aussi de bénéficier d’avantages fiscaux.

Acheter dans l’ancien

Un achat immobilier dans l’ancien vous permet de choisir votre logement en l’état. Vous aurez également un choix plus grand en matière d’emplacement géographique : eu égard au manque de place dans les centres des grandes villes, les constructions neuves sont souvent élevées dans les quartiers périphériques. Cependant, attention aux vices cachés et aux travaux d’aménagement nécessaires !

Acquérir une maison ou un appartement

Entre la maison et l’appartement, c’est souvent une question de goût : il y a ceux qui n’imaginent pas vivre dans une certaine promiscuité avec les voisins, d’autres qui ne veulent pas entendre parler d’un jardin. Acheter une maison ou acquérir un appartement sont des choix qui découlent de deux démarches divergentes, chacune ayant ses avantages et ses inconvénients.

Investir dans l’immobilier

Remis sur le devant de la scène par les incitations fiscales récentes, l’investissement immobilier est de plus en plus prisé par les ménages qui souhaitent se constituer un patrimoine et se préparer une retraite plus confortable. Mais c’est aussi un risque, car il faut choisir un emplacement suffisamment rentable pour rembourser son emprunt, et confier sa gestion locative à un professionnel de confiance.

Acheter un terrain à construire

Votre achat immobilier peut aussi prendre la forme d’une acquisition de terrain nu. Vous pourrez y faire construire votre propre maison à votre gré, ou décider de le valoriser pour le revendre dans quelques années avec une belle plus-value à la clé, pour peu qu’il soit idéalement placé.

Les autres possibilités

Avez-vous exploré toutes les possibilités pour mener à bien votre projet d’achat immobilier ? Que vous soyez plutôt maison ou appartement, vous pouvez notamment préférer l’achat d’un bien immobilier nu ou déjà meublé, vous interroger sur les avantages d’une résidence secondaire si vous possédez déjà un bien, ou encore étudier l’hypothèse de l’achat de votre logement HLM si vous en êtes déjà locataire.

Financer son achat immobilier

Reste la question – cruciale – du financement de votre achat immobilier. Celui-ci doit absolument être préparé en amont, bien avant la signature du compromis de vente, avant même le début de vos recherches. Dans la mise en place de votre projet d’achat d’un bien immobilier, le financement doit venir en premier, et cela pour une raison simple : faute d’avoir monté votre plan de financement, vous ne pourrez pas estimer le montant de votre budget maximum.

Une fois le compromis de vente signé, vous avez en général trois mois pour boucler votre montage financier. Voici les étapes à suivre :

  • Trouver un crédit immobilier avantageux en comparant les offres
  • Intégrer au calcul tous les frais annexes (frais bancaires, assurance emprunteur, frais d’agence, frais de notaire)
  • Déposer un dossier de demande de prêt
  • Attendre le déblocage des fonds et finaliser votre achat immobilier

Servez-vous du simulateur de crédit immobilier Vousfinancer pour connaître votre capacité d’emprunt, votre budget total ainsi que le montant de vos mensualités.

Enfin, n’oubliez pas de prendre en compte les différentes aides fiscales auxquelles vous pouvez prétendre en fonction du type d’achat immobilier. Vous trouverez le détail des incitations fiscales en question dans nos pages consacrées aux différents types de biens.

Source: https://www.vousfinancer.com/credit-immobilier/guides/achat-immobilier

Démarches administratives pour construire une maison : le guide

La construction d’une maison est un projet séduisant qui implique cependant certaines formalités administratives permettant d’assurer la conformité du bâti vis-à-vis de la réglementation. Dans cet article, Alterna énergie vous dit tout sur les démarches administratives pour construire une maison.

Quelles sont les démarches administratives pour la construction d’une maison ?

Les formalités administratives à réaliser pour assurer la construction d’une maison sont les suivantes :  

  1. Obtenir un certificat d’urbanisme ;
  2. Signer un contrat de construction ;
  3. Déposer une demande de permis de construire ;
  4. Souscrire à une assurance dommages-ouvrage ;
  5. Demander les raccordements aux réseaux (eau, électricité, gaz, assainissement…) ;
  6. Déclarer l’ouverture et la fin du chantier ;
  7. Préparer l’emménagement.

1. Obtenir un certificat d’urbanisme

Votre projet de construction de maison individuelle commence par une demande de certificat d’urbanisme. S’il n’est pas obligatoire, ce document est utile car il vous permet de :  

  • vérifier la viabilité de votre projet ;
  • connaître les règles d’urbanisme applicables sur votre terrain ;  
  • savoir si le terrain est desservi par des réseaux existants (eau, eaux usées, réseau de chaleur, fibre…).

La demande de certificat d’urbanisme s’effectue auprès de votre mairie et doit comprendre différentes informations (identité du demandeur, localisation et superficie du terrain, description de votre projet…). Il est ensuite valable pendant 18 mois à compter de sa délivrance par la mairie.  

2. Signer un contrat de construction  

Le contrat de construction est un document incontournable qui vous offre un cadre de sécurité juridique lors de la réalisation de votre projet. Différents types de contrats de construction existent.  

Selon votre situation et vos envies, vous pouvez notamment signer :  

  • un contrat de construction de maison individuelle (CCMI) avec une entreprise qui se charge de l’ensemble des étapes du projet ;
  • un contrat avec un architecte qui vous fournit les plans, mais ne se charge pas de la construction ;  
  • un contrat avec l’entreprise chargée des travaux, mais qui ne réalise pas les plans.  

Outre les différentes garanties apportées (garantie de livraison à un prix et dans des délais convenus, respect de la réglementation environnementale RE2020…), le CCMI vous assure de confier l’ensemble de votre projet à un interlocuteur unique. Ici, toutes des démarches administratives liées à la construction de votre logement sont prises en charge par l’entreprise, par exemple.  

3. Déposer une demande de permis de construire  

Le permis de construire est obligatoire lors de la construction d’une maison individuelle. Il est délivré par votre mairie et est valable pendant une durée de 3 ans.  

Votre demande de permis de construire contient de nombreux documents, fournis par le constructeur, le maître d’œuvre ou l’architecte. Il comprend par exemple :  

  • des plans (situation du terrain, plan en coupe, plan des façades et toitures…) ;  
  • une notice présentant le projet (implantation, accès, matériaux et couleurs…) ;  
  • des photographies pour situer le terrain (de l’environnement proche ou lointain) ;  
  • l’attestation de prise en compte de la réglementation environnementale 2020…

En cas de CCMI, c’est le constructeur qui se charge de la transmission du dossier de demande de permis de construire, qui peut s’effectuer par internet ou par courrier avec avis de réception. Dans le cas général, le délai d’instruction est de 2 mois à partir de la date du dépôt de la demande. Il peut être de 5 mois si votre terrain est situé dans une zone nécessitant l’avis de l’architecte des bâtiments de France.  

Une fois que le permis de construire est obtenu, vous devez afficher un extrait de l’autorisation d’urbanisme sur votre terrain.  

4. Souscrire à une assurance de dommages-ouvrage

Pour vous protéger des litiges et sinistres qui pourraient intervenir lors de la construction de votre maison individuelle, il est vivement recommandé de souscrire à une assurance dommages-ouvrage (aussi appelée RCMO – Responsabilité Civile du Maître d’Ouvrage).  

Ce type de contrat d’assurance permet de vous couvrir en cas de problèmes relatifs à :  

  • la solidité de l’ouvrage ;  
  • l’impossibilité d’occuper le logement ;  
  • l’impossibilité de louer le logement.  

Notez que si vous passez un contrat de construction de maison individuelle ou si vous achetez votre maison sur plan, c’est généralement l’entreprise qui vous accompagne qui se charge de la souscription à cette assurance.

5. Demander les raccordements aux réseaux (eau, électricité, gaz, assainissement)

Pour viabiliser votre terrain, une demande de raccordement à différents réseaux est indispensable pour avoir accès à :  

  • l’eau ;  
  • l’électricité ;  
  • l’assainissement ;  
  • le gaz ;  
  • le chauffage urbain ;  
  • internet.  

Votre mairie pourra vous donner les coordonnées des entreprises à contacter pour effectuer ces raccordements.

6. Déclarer l’ouverture et la fin du chantier

Deux démarches administratives sont à réaliser au début et la fin de la construction d’une maison :  

  • La déclaration d’ouverture de chantier permet d’informer l’administration du lancement des travaux ;  
  • La déclaration attestant de l’achèvement et de la conformité des travaux (DAACT) est quant à elle à envoyer à la fin du chantier.  

C’est souvent le maître d’œuvre ou le constructeur de votre maison qui se charge de ces formalités.  

7. Préparer votre emménagement

Avant la fin des travaux, vous pouvez déjà préparer votre check-list de déménagement, avec les différentes démarches que vous avez à réaliser de votre côté, comme :  

  • déposer le préavis de votre logement actuel ;  
  • informer les différents organismes de votre changement d’adresse (employeur, banque…) ;  
  • actualiser votre contrat d’assurance habitation ;  
  • effectuer les démarches pour l’électricité ;  
  • prévenir votre fournisseur d’accès à internet…

Il ne vous reste plus qu’à emménager dans votre nouvelle maison.

Source de l’article: https://www.alterna-energie.fr/blog-article/demarches-administratives-pour-construire-une-maison-le-guide

Fiche métier Ingénieur en génie civil

L’ingénieur en génie civil : un acteur majeur dans la construction …

Expert en sciences et en techniques, l’ingénieur en génie civil intervient à toutes les phases de la réalisation et de la construction d’un ouvrage d’art : une route, un bâtiment, un pont, etc. Figure clé des entreprises de Bâtiments et travaux publics (BTP), il occupe un poste à forte responsabilité, puisque c’est de lui que dépendent la bonne préparation d’un projet de construction et sa bonne exécution.
Les ingénieurs en génie civil occupent parfois des postes appelés « ingénieur travaux », « ingénieur du BTP » ou « ingénieur des méthodes ».
L’ingénieur en génie civil travaille essentiellement dans les entreprises et les services dédiés à la construction, au bâtiment et aux travaux publics, dans toutes les sociétés susceptibles de jouer un rôle dans l’aménagement des territoires, à savoir, dans des entreprises de travaux publics (constructeurs et aménageurs), des entreprises du bâtiment, et pour le secteur public (notamment les collectivités territoriales). Il intervient dans la construction de tout type d’infrastructures.

matériel en élévation sur un chantier

… mais également dans l’aménagement des territoires

Métier au cœur des enjeux de l’aménagement du territoire, l’ingénieur en génie civil a cette particularité d’exercer un rôle fort dans l’aménagement d’un territoire donné. Ce qui implique d’ailleurs pour lui de devoir composer avec des intérêts multiples, qui ne sont pas dénués de sens politique : économie, environnement, logement et habitat. C’est pourquoi, aux compétences techniques nombreuses et indispensables à l’exercice de ce métier, il faut ajouter plusieurs savoir-être à cultiver.

Découvrir le domaine de l’alimentation et de la santé

Compétences

chantier en cours

 L’ingénieur en génie civil est un technicien doublé d’un excellent chef de projet

Pour mener à bien l’ensemble de ces missions, l’ingénieur en génie civil associe à ses connaissances techniques et à son expertise en sciences des compétences managériales fortes, un sens aigu des priorités et de l’organisation, et la capacité à travailler sous pression. Les compétences et qualités suivantes seront attendues de lui :

Compétences techniques du génie civil

  • Connaissances en droit d’urbanisme, de la construction et des normes de construction
  • Compétences pointues en calculs techniques et maîtrise des logiciels de conception (CAO)
  • Gestion de projet, management d’équipe

Qualités requises pour l’ingénieur en génie civil

  • Rigueur et vigilance
  • Diplomatie et aisance relationnelle
  • Résistance au stress
  • Solide culture générale
  • Curiosité, inventivité pour trouver des solutions à des problèmes complexes
  • Autonomie, sens des responsabilités, capacité à prendre des décisions importantes

Missions

Chantier paysage

Quatre grands axes structurent les missions du génie civil

  • Études préalables avant toute réalisation de travaux : impact sur l’environnement, l’économie, les habitants et le territoire. L’ingénieur en génie civil a la responsabilité d’examiner toutes les conséquences et externalités du projet qui lui est confié ;
  • Études préalables à la conception ou à la rénovation des ouvrages : calculs mathématiques, choix des matériaux, étude du terrain et des relevés topographiques et géologiques, etc. L’ingénieur en génie civil effectue les choix les plus pertinents pour la conception des infrastructures qui lui sont confiées, en croisant de nombreuses informations ;
  • Gestion et suivi de la bonne exécution des travaux, ainsi que du respect du planning. L’ingénieur en génie civil peut être amené à sélectionner les sous-traitants, à suivre les chantiers en lien avec d’autres ingénieurs du BTP, les responsables travaux, les architectes, les maîtres d’ouvrage, etc. ;
  • Veille réglementaire constante : le respect des normes et des réglementations est également sous sa responsabilité.

Quel est le salaire d’un ingénieur en génie civil ?

Dans le secteur privé, le salaire moyen d’un ingénieur en génie civil avec un peu d’expérience tourne autour de 3 100 euros brut mensuels. Les offres d’emploi, y compris en CDI, sont au rendez-vous en France et à l’international aussi. Les entreprises peinent d’ailleurs à trouver les profils qu’elles recherchent.

Pour mettre toutes les chances de votre côté, tirez pleinement parti des expériences que vous offrent les périodes de stage et misez sur l’alternance. La spécialisation BTP de HEI propose d’ailleurs à ses étudiants de se former sous contrat d’apprentissage.

Plan d'aménagement de l'espace

Source de l’article: https://www.junia.com/fr/fiches-metiers/ingenieur-en-genie-civil/

Comment bien choisir son entreprise de construction ?

De plus en plus d’entreprises offrent leurs services dans le domaine de la construction. Il est cependant important d’être particulièrement vigilant lors du choix de son entreprise de construction.

Outre les enjeux financiers, la fiabilité et le professionnalisme constituent également des critères importants à prendre en compte dans la sélection du prestataire pour le succès de vos travaux.

Voici nos sept conseils pour bien choisir une entreprise de construction !

Les principaux critères à prendre en compte pour choisir une entreprise de construction

Avant de confier votre projet de construction à une entreprise, vous devez prendre en considération certains critères essentiels.

1. L’ancienneté et les références de l’entreprise

Il est important de noter que plus l’entreprise est ancienne, plus son expérience dans le domaine de la construction est crédible.

N’hésitez pas à demander les références de l’entreprise que vous pensez choisir. Une entreprise professionnelle doit être en mesure de présenter ses anciennes réalisations afin de permettre à son client de mesurer sa fiabilité.

Si l’entreprise possède un projet de construction en cours, vous pouvez également demander à le voir. Vous aurez ainsi la possibilité d’écouter l’avis des autres clients à leur sujet.

2. Les recommandations des proches

Vous devez considérer avec précaution les recommandations de vos proches. En effet, de nombreux particuliers choisissent une entreprise de construction suite à une recommandation d’un ami ou de la famille. Il faut savoir que la qualité d’une entreprise de BTP ne peut pas être résumée à un seul chantier.

Si tout votre entourage vous conseille la même entreprise de construction, vous pouvez plus certainement signer votre contrat en confiance. En revanche, si vous n’avez qu’un seul avis positif, il vaut mieux ne pas s’aventurer sur ce terrain.

3. Le devis

Le devis de l’entreprise doit impérativement être réalisé sur la base de plans. Ces derniers doivent être établis par un tiers (architecte ou bureau d’études), car sans cela, le conflit d’intérêt est évident !

Pour gagner le marché de la construction de votre maison, l’entrepreneur a tout intérêt à revoir à la baisse les matériaux nécessaires, au risque de “sous-dimensionner” des éléments importants.

Des plans sont essentiels pour vous permettre de comparer les devis sur la même base, entre autres.

4. Le statut juridique

Le statut juridique de l’entreprise choisir peut jouer dans la balance. Un entrepreneur de construction de maisons est souvent sous le statut d’artisan, en nom propre. Cela signifie qu’il signe en son nom et qu’il est redevable envers vous. Vous avez donc un recours en cas d’arrêt de chantier inopiné.

Cela n’est pas le cas si vous contractualisez avec une entreprise générale de construction sous le régime des SARL. Celle-ci tomberait, en effet, en liquidation juste au moment de votre chantier.

5. La situation financière

Il est important de vérifier l’enregistrement de l’entreprise au registre du commerce et de vérifier son numéro SIRET/SIREN pour vous assurer de sa situation financière (faillite, liquidation, etc.). Ces numéros doivent être présents sur les devis établis.

6. Le label de qualité

Ce dernier point est facultatif. En effet, il ne faut pas écarter une entreprise de construction qui paraît sérieuse, si celle-ci n’a pas de label qualité. Peu d’entreprises générales de construction font la démarche d’en demander, d’autant que ce n’est pas gratuit.

Il existe les labels :

  • NF Services,
  • AB5,
  • CAPEB,
  • Qualibat,
  • Qualifelec,
  • Quali’Bois,
  • Etc.

Tous ces labels ne signifient pas la même chose et n’ont pas la même valeur. En règle générale, préférez un label délivré par un organisme public. Dans tous les cas, n’hésitez pas à aller sur le site du-dit label pour en savoir plus.

7. La garantie décennale

Vérifiez que l’entreprise possède une garantie décennale pour couvrir les travaux de gros-œuvre. Cette assurance offre une couverture pour tous les dommages survenus après l’achèvement des travaux sur une période de dix ans.

Une fois toutes vos vérifications effectuées, votre choix sera plus assuré. Un chantier qui démarre sur une relation de confiance est un chantier qui démarre du bon pied.

Pourquoi apporter un grand soin au choix de son entreprise de construction ?

Pour que vos travaux soient réalisés avec une qualité accrue tout en respectant le budget et l’échéancier, vous devez bien choisir votre entreprise de construction. En effet, toutes les sociétés de construction ne sont pas identiques.

Sachez que votre prestataire doit proposer des services complets :

  • Gérer l’obtention de permis de construire et toute autre démarche administrative spécifique concernant les travaux à effectuer,
  • Assurer l’embauche et la supervision des sous-traitants,
  • Vérifier l’utilisation de concepteurs et d’architectes,
  • Réaliser la planification d’examens et/ou d’inspections.

Ces responsabilités requièrent une connaissance avérée et une grande expérience dans le secteur du bâtiment.

Si vous ne prenez pas en compte les critères mentionnés précédemment, vous risquez tout simplement de transformer votre rêve de construction en un véritable cauchemar.

Choisir la bonne entreprise de construction pour votre projet nécessite donc de considérer tous les paramètres importants afin d’aspirer à des résultats de qualité et durables.